« L’intégration des technologies intelligentes dans les services publics : comment le régulateur encourage-t-il l’innovation tout en préservant les consommateurs ? ». C’est le thème retenu lors de la 21e Assemblée Conférence et Générale Annuelle du Forum Africain pour la Régulation des Services Publics (AFUR) – African Forum for Utility Regulators). Tenue à l’Hôtel Best Western à Douala du 04 au 07 mars 2025, ces assises auront vu la participation de dix-neuf (19) pays membres.
A titre de rappel, cette instance a pour objectif de cultiver la coopération entre les régulateurs de services publics à travers l’Afrique, afin de soutenir la croissance et le progrès socio-économique du continent. Elle promeut l’évolution d’une réglementation efficace des services publics dans le seul but de faire progresser le développement des infrastructures en Afrique. Il est constitué de trente-six (36) membres issus de vingt-trois (23) pays, auxquels se sont joints cinq (5) observateurs.
Sous la présidence de Monsieur le Ministre des Transports, représenté par son Ministre Délégué, M. ZAKARIAOU NJOYA, la cérémonie d’ouverture des travaux a connu les allocutions du Directeur Général a.i de l’APN, Mme AYUKETAH Pamela, son Président du Conseil d’Administration, M. GOUNOKO HAOUNAYE et enfin le Président en exercice d’AFUR, M. DEMENOU TAPAMO, Directeur Général Adjoint de l’ARSEL.
Ces fructueuses assises ont abouti à des recommandations fortes ci-après :
🔖 Actualiser les cadres normatifs juridiques régissant l’utilisation nouvelles technologies numériques dans les différents segments d’activités du secteur portuaire et maritime ;
🔖Systématiser l’utilisation des outils digitaux pour la gestion et le partage des données et informations afin d’optimiser la prise de décisions par les managers du secteur des transports ;
🔖Promouvoir les renforcements des compétences et capacités des ressources humaines dans la maitrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ;
🔖Définir une vision futuriste de la mise à niveau des ports camerounais conformes aux standards internationaux des smart-ports et actualiser les plans d’investissement subséquents ;
🔖Mobiliser les ressources financières et économiques indispensables à l’arrimage des futurs smart-ports aux standards internationaux ;
🔖Recourir aux technologies y compris l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser le traitement des données en toute transparence, et améliorer les interactions concurrentielles et compétitives des différents acteurs du secteur portuaire ;
🔖Mettre un accent particulier sur la cyber-sécurisation des outils digitaux à investir dans la transformation numérique du secteur portuaire camerounais.